Sabrina Palumbo

Je m’appelle Sabrina PALUMBO-GASSNER,

Finaliste aux Championnats de France du 300 mètres à l’âge de 16 ans, je suis tombée dans la spirale de l’anorexie suite à un régime destiné à améliorer mes performances sportives.

J’ai souffert de troubles alimentaires (anorexie-boulimie) pendant près de 15 ans… 

En rémission, j’ai fondé une association pour aider les personnes concernées par les troubles alimentaires, les malades et leur entourage, et qui était parrainée par le Pr Michel Lejoyeux, médecin psychiatre spécialiste d’addictologie.

Je suis l’auteure de “L’âme en éveil et le corps en sursis“, un livre “témoignage” paru aux Editions Quintessence en mai 2014 dans lequel je relate mon parcours, ma reconstruction. La maladie nous permet de mieux nous connaître : je parle d’éveil…

En mai 2017,  j’ai publié “Troubles alimentaires : mieux comprendre pour mieux guérir” aux Editions La Providence (Préface Alain Perroud) où je partage mon expérience de terrain et donne des pistes pour se libérer des troubles du comportement alimentaire.

En 2021 je réunis différents témoignages dans “Les voix du rétablissement” pour montrer la richesse du rétablissement et faire connaître la pair-aidance.

Ce que j’aime plus que tout c’est aider les autres en animant des groupes de soutien et d’accompagnement. Libérer la parole est primordial.

Ce que je préfère dans la vie, c’est de partager pour aider celles et ceux qui le souhaitent à améliorer leur vie, à transformer leur vie et amorcer le changement pour vivre de manière épanouie.

C’est à trente ans passés que j’ai réalisé que la vie que je menais ne me correspondait pas. J’ai initié une démarche de changement et entrepris un important travail sur moi. Forte de ce bilan de vie je peux transmettre à mon tour des clefs pour se questionner et évoluer. 

Je suis secouriste en santé mentale et j’ai une activité de coaching à visée thérapeutique, pair-aidance et de conseil que j’exerce en libérale.

Je suis spécialisée dans l’accompagnement des relations douloureuses à la nourriture (certification ZenPro, RNCP) formée à la PNL et l’ACT (Thérapie d’acceptation et d’engagement), membre de l’AFSCC (Association Francophone pour une science comportementale contextuelle).

Je suis aussi co-créatrice d’une solution digitale visant à favoriser l’épanouissement parental et prévenir le burnout : l’application Koala Family qui est disponible sur Apple Store et Google Play.

En tant que salariée, je suis chargée de mission et je travaille dans une association de prévention du mal-être et du suicide chez les jeunes et qui accompagne les parents endeuillés par le suicide de leur enfant.

Je remercie Bruno de Beaurepaire qui m’a encouragée et aidée à créer mon association en 2013. Celle-ci a permis de soutenir et d’accompagner de nombreuses familles. J’attache de l’importance au fait de donner de l’espoir aux personnes malades : l’espoir est au coeur du processus de rétablissement !

Je suis honorée d’être la première marraine de l’Union des Associations Solidarité Anorexie Boulimie et je soutiens le développement des SAB dans chaque département. Tous les acteurs ont leur place dans cette lutte où le manque de moyens humains et financiers est important. Je salue le travail de chacune des associations réunies ici dont le rôle est  primordial.

“Le travail des associations de patients prolonge et renforce le travail des professionnels de santé, et au-delà, jouent aussi un rôle spécifique et important en terme de chaleur humaine, destigmatisation, espoir…” Christophe André (psychiatre et auteur)

Je finirai par ces mots extraits de mon livre et je souhaite longue vie aux associations Solidarité Anorexie Boulimie !

Sabrina Palumbo

“Les associations de patients et d’usagers sont différentes les unes des autres. Le principe de base repose fondamentalement sur l’accueil et l’écoute dont a besoin chaque malade ainsi que les familles. Les associations existent également pour porter la voix des malades auprès des instances et elles peuvent agir en faisant remonter l’information aux pouvoirs publics à partir de leur travail de terrain.

Enfin, les associations représentent souvent un préalable à la démarche de soins et sont donc complémentaires à une prise en charge médicale.”